Mon "cher" télétravail...
Lors du dernier CSE, vos élus CGT ont à nouveau interpellé la Direction, suite à un deuxième courrier resté lettre morte, pour lui demander l'ouverture de négociations sur le TELETRAVAIL.
Bien que les Ordonnances MACRON n’obligent en rien l’employeur à verser au salarié une participation financière, votre syndicat CGT Canon demande à la Direction de prévoir des mesures d’accompagnement matérielles permettant au collaborateur de bénéficier d’un cadre adéquat pour accomplir son travail à domicile dans les meilleures conditions.
Il convient également d’envisager des mesures financières appropriées pour soulager les collaborateurs du surcoût financier que représente le télétravail (eau, chauffage, électricité).
En effet, vous êtes de plus en plus nombreux à nous faire part de l’augmentation conséquente du montant de vos factures de gaz, d’eau, d’électricité… suite suite à l’augmentation du nombre de jours de télétravail. Toutes ces charges, précédemment supportées par Canon, ont été transférées vers le collaborateur qui n’occupe plus (ou très peu) les locaux de l’entreprise.
Cette question ne semble pas être un sujet tabou pour certains employeurs qui ont, d’ores et déjà, négocié un accord pour prendre en charge ces frais supplémentaires, mais CANON France est à la traîne sur la question.
Télétravail ou pas, l’employeur a pour obligation de fournir à ses collaborateurs le matériel nécessaire pour l’accomplissement de son travail dans de bonnes conditions (matériel informatique adapté, mobilier de bureau, etc.).
Vos élus CGT Canon considèrent que le travail à distance est aujourd’hui incontournable, mais qu’il ne devrait pas représenter une charge financière supplémentaire pour le collaborateur.
Ainsi, le télétravail doit s’inscrire dans une démarche « gagnant-gagnant » pour le collaborateur et l’employeur afin que chacun y trouve son compte (amélioration des conditions de travail, maintien de l’activité à son meilleur niveau, économies de fonctionnement, réduction de la surface et donc du coût des locaux, etc.).
Nous restons donc dans l’attente du retour de la Direction !